2 ex-leaders du pack narbonnais se livrent.

Etienne Herjean et Grégory Fichten ont accepté de réagir ensembles sur la situation actuelle du RCNM.
1/ Personne ne t’a oublié à Narbonne, tu étais l’un des moteurs de cette équipe. Te tiens-tu au courant des résultats actuels du Racing?
E.H : Bien sûr! Je regarde chaque match du Racing à la télévision, et les suis attentivement.
G.F : Absolument! Et quand je ne peux pas venir au Parc, je suis l’équipe devant mon écran.
2/  A part une demi-finale de Prod2, Narbonne flirte dangereusement depuis longtemps avec la zone rouge, es-tu étonné du classement actuel du RCNM?
E.H : Oui, malheureusement étonné. Même si elle flirte depuis quelques saisons maintenant, je pensais que cette équipe arriverait à faire mieux que les saisons précédentes, vraiment.
G.F : Etonné…oui et non. Après la demi, je pensais que le club allait garder la majorité de l’équipe, mais Rocky Elsom a alors décidé de renouveler les joueurs, de ne pas renouveler les contrats, alors que nous étions en majorité très soudés. On sait qu’il est difficile d’avoir une routine, des sensations de jeu quand un groupe change souvent…
3/ Quel est ton sentiment en sachant que cette équipe peut descendre d’un échelon inférieur à la fin de cette saison?
E.H : Cela me ferait mal au cœur et m’attristerait, mais ne parlons pas de descente tant que la saison n’est pas finie. Il reste des matchs et cette équipe a des qualités pour aller chercher des victoires. Il faut y croire et les soutenir jusqu’au bout.
G.F : J’ai énormément de peine. Je pense au club, aux joueurs, aux supporters et à la ville. Je connais pas mal de joueurs et je sais qu’ils se battront jusqu’au bout. Les supporters ne doivent pas lâcher!
4/ Revenir un jour à Narbonne…est-ce utopique, impensable…ou possible?
E.H : Actuellement je suis Briviste, mais revenir à Narbonne un jour n’est pas impossible. J’ai un attachement pour le club et la ville où j’y ai vécu de très bons moments, sur, et en dehors des terrains.
G.F : Possible! Ce sera sûrement pour finir là ou tout a commencé…
Merci Etienne, merci Greg, on ne vous oublie pas du côté des oranges et noirs.