FINALE PRO D2. Bien plus qu’un titre !

Gagner le droit de jouer une finale, c’est beau ! c ‘est magnifique ! C’est le couronnement après une saison difficile, des matches qui s’enchainent, des victoires attendues, des victoires surprises mais aussi des défaites qui font mal et qui pulvérisent les espoirs nés le WE précédent. Après des semaines longues et rudes d’entrainements,  un parcours semé d’embuches, des blessés, c’est une joie immense, une délivrance pour les 15 types qui sont sur le terrain, les 23 de la feuille de match, tout l’effectif, le staff, les dirigeants, les partenaires et les supporters qui vibrent, qui  encouragent, qui hurlent leur joie comme ils crachent leur regrets parfois sans retenue aux joueurs souvent anéantis par la défaite.
Mais c’est surtout une étape, l’ultime étape. Celle qui restera dans l’histoire du rugby pro, dans l’histoire du club, dans le CV des joueurs et dans le cœur des supporters. Cette histoire, ce match qui sera raconté et rejoué mille fois dans les familles, entre amis, entre collègues, qu’ils soient intéressés ou pas par le rugby.
Mais pour que l’histoire soit belle, pour qu’elle arrache l’émotion de celui qui l’entend il faut la victoire au bout des 80 minutes.
Seule la Victoire est belle ! Une finale cela ne se joue pas, cela se gagne ! On a tous entendu ces phrases autour de nous et à l’approche de l’évènement que s’apprêtent à vivre Dimanche deux peuples : Les Catalans et les Isèrois on ne peut que partager ces adages.
Qui plus est, une finale de PRO D2, c’est certes un titre de Champion de France de niveau professionnel, mais c’est aussi la clef du TOP 14, l’élite du rugby Français. C’est la perspective d’une visibilité mondiale accrue pour les joueurs, le rêve de carrières parfois fulgurantes, des apports financiers conséquents pour le club. C’est la garantie  de matches de haut niveau  à chaque journée pour les supporter, la venue d’équipes internationales pour les confrontations européennes.
L’enjeu est colossal, on s’en doute,  mais on ne l’ imagine peut être pas à sa réelle dimension. Dès le coup de sifflet final retenti, après les secondes, les minutes, les heures d’exaltation, il faudra penser aussi à l’avenir, vite préparer la saison qui arrivera à grands pas, et nécessitera de recommencer le travail à un niveau supérieur avec encore beaucoup d’efforts, beaucoup plus d’exigence, beaucoup plus de justesse…
Histoire sans fin mais histoire tellement belle.
RDV Dimanche 15H à Ernest WALLON pour connaitre l’heureux élu.